De la nécessité d’une renaissance
L’Atelier Lambert est né en juillet 2014, sous l’impulsion de Carole Lambert, fraîchement sortie de sept années d’études à la Sorbonne. Et cela fait maintenant bientôt sept ans que l’Atelier se consacre à la préservation du patrimoine français. Sept, décidément ce chiffre revient souvent. Pour de nombreuses religions c’est un chiffre sacré, d’autres le verront comme un chiffre porte-bonheur et pas besoin de feuilleter beaucoup de magazines de psychologie pour tomber sur la crise du couple des sept ans. Et bien l’Atelier a passé ce cap sans ombrage ! La passion pour la restauration du patrimoine est toujours intacte ! L’Atelier Lambert choisit donc le chiffre sept comme porteur d’un joli renouveau, avec l’éclosion d’un site internet entièrement revu.
Des bases solides inchangées
Avec ce nouveau site internet, nos ambitions restent inchangées. Nous souhaitons toujours faire partager notre amour du patrimoine et de sa conservation, mettre en avant notre savoir faire et le quotidien de l’Atelier.
Cela passe par l’explication de nos champs d’activités et une galerie vous permettant de suivre en quatre étapes une restauration.
Mais pour aller plus loin, nous ajoutons à ce site des nouvelles rubriques avec le Journal de l’Atelier et les Conférences. Ces deux pages vous permettront de suivre toutes nos Actualités et de lire des articles plus complets sur la restauration du patrimoine.
Du choix des couleurs
Pour une renaissance complète, il ne suffisait pas d’ajouter des pages et des rubriques. Il fallait laisser place à de nouvelles couleurs. On a donc observé longuement notre palette de retouche avant de choisir des teintes printanières.
Notre affection pour les tryptiques nous a conduit à choisir deux couleurs pour accompagner le vert de notre logo : le jaune et le rose. Des couleurs pétillantes et acidulées. Si comme l’explique Michel Pastoureau, le jaune est associé au mensonge à partir du XVIIe siècle, nous lui préfèrerons amplement la symbolique antique et
biblique de lumière et de joie. Mais admettons, le restaurateur de peinture trompe souvent un peu, parfois beaucoup, en faisant croire au premier regard que l’oeuvre a traversé les siècles intacte, avant de dévoiler son manège dans des rapports de traitements. En revanche, nous sommes en accord avec le XVIIIe siècle pour l’idée de douceur émanent de la couleur rose.
De la symbolique
Un conservateur-restaurateur de tableau a la chance de pouvoir passer de longues heures à observer une oeuvre pour en comprendre toute la portée. Il était donc nécessaire d’associer de la symbolique à ces trois teintes:
- le sablier pour le temps qui passe. On le tourne et on le retourne. Comme un va et vient permanent entre passé et présent. On avait bien pensé à la balancoire avant de conclure que c’était peu pertinent ! Alors ce sera donc les grains de sable qui s’écoulent peu à peu, comme chaque petites pierres que l’Atelier apporte à l’édifice de la préservation du patrimoine.
- l’architecture pour illustrer la variété des contextes d’interventions et la chance d’avoir pour lieu de travail les châteaux, les chapelles, les églises et les Monuments Historiques. L’architecture aussi pour les longues heures passées à comprendre les travaux de Viollet-le-duc afin de mieux s’en détacher, et d’appliquer la déonthologie patrimoniale du XXIe siècle.
- le scalpel, outil privilégié du restaurateur. Vous auriez parié sur le pinceau? Et bien c’est faux ! Le scalpel est utilisé dès la phase d’observation, pour servir d’échelle à une photo ou pointer un détail. Puis il aidera au décrassage en clivant des éléments hexogènes à l’oeuvre, manière poétique s’il en est de parler des laissés de mouches et autres oiseaux. Il pourra aussi participer au nettoyage du tableau, permettra la mise en forme des mastics, et sera utile pour aller piocher dans de tous petits contenants les couleurs de la retouche.
Des compétences nécessaires
Comme beaucoup de profession libérale et d’artisans d’art, le conservateur-restaurateur doit souvent s’improviser secrétaire, comptable, responsable de marketing et de communication, agent d’entretien, archiviste, community manager, etc. Si nous avons bien conscience d’exercer par nécessité ces champs d’activités, nous ne nous sommes pas risqués à jouer les créateurs de site internet. Ce nouveau site a donc vu le jour grâce au travail du Developeur Web Gaetan Cheret, et de Richard Meunier Designer Web. Nous leurs devons cette renaissance. Quant à nous, nos compétences demeurent et s’affirment avec l’expérience: la conservation-restauration de tableaux et peintures murales conservés chez les particuliers, les “Musées de France” et les Monuments Historiques grâce à notre habilitation “Loi Musée”. Alors en route pour les 7 prochaines années !